Pour
être honnête, j’admet m’avoir inscrit à la maîtrise (à la toute dernière
minute) que pour être en mesure d’apposer ma candidature à un poste de chargé
de cours qui malheureusement ne m’a pas été accordé. De plus, je dois avouer que même si par le passé, l’idée de
faire une maitrise m’a déjà traversé l’esprit, ce n’est pas en éducation que je
voulais poursuivre mes études, mais en anthropologie, plus précisément sur la
langue et la culture du Japon.
Par
contre, il serait convenable d’apporter ici une précision. Parmi tous les boulots que j’ai effectués
depuis mon entrée sur le marché du travail, le métier d’enseignant que j’ai
découvert par hasard est sûrement celui qui me convient le mieux. Et puisque
qu’il y a de bonnes chances de revoir une ouverture (comme chargé de cours)
dans mon domaine, j’ai décidé qu’une maîtrise serait pour moi un des meilleurs
investissements. Non seulement, je pourrais postuler dans une université québécoise,
je pourrais le faire dans une université japonaise et je serais également en
mesure d’aspirer à un travail dans d’autres établissements d’enseignement
supérieur ailleurs en Asie. Jusqu’à présent je n’ai eu que des emplois dans des
lycées et dans des écoles de langues.
Pour ce
qui est de développer cette ligne du temps, disons simplement que plus vite
j’aurais terminé, plus vite je mettrai fin à une situation précaire qui persiste
depuis mon retour au pays.
Bonjour Daniel,
RépondreSupprimerJe te trouve franc dans tes propos. Je connais des gens, qui, tout comme toi, étudient à la maîtrise ou au doctorat afin d'obtenir un emploi dans une université, c'est un préalable. C'est vrai que c'est tout un investissement et je suis persuadée, qu'avec ton diplôme,tu sauras un jour atteindre tes rêves. Je ne savais pas que ce diplôme t'aiderait à travailler dans un autre pays, cela est intéressant. Je te souhaite bonne chance dans tes projets et, peu importe notre ligne du temps, on arrive tous, si on le veut vraiment, où on veut ou tout près.
J'avoue que, pour moi, la maîtrise me permettra d'acquérir de nouvelles connaissances en orthopédagogie, mais je ne souhaite pas devenir orthopédagogue. Je n'ai aucune ambition non plus à être chargée de cours universitaire, mais j'admire ceux qui le sont. Chacun nos préférences et compétences.
Sabrina